Rédiger un portrait, une brève, formations à Brest juin 2003

, par  Hakima Moussaïd , popularité : 17%

La ville de Brest a organisé les 17 et 18 juin deux séquences de formation à l’écrit public

 Ces séances sont gratuites et ouvertes à tous.

 Inscription auprès de Hakima Habibi

tél : 02 98 00 82 11 : mél :

hakima.habibi@mairie-brest.fr

Les supports de formation sont aussi en ligne

 Rédiger un portrait

 Rédiger une brève

dans le cadre du projet

écrit public sur

i3C

avec d’autres formations libres à venir

Mardi 17 juin de 14h à 17h

Rédaction dune brève (3 heures)

 Objet : rédiger une brève de 5 ou 6 lignes en faisant la synthèse d’un article de journal ou d’un communiqué de presse

 Situation : Les stagiaires travaillent seuls sur leur document

 Déroulé :

A - Définition de la brève (3/4 d1heure)

B - Rédiger une brève (1 heure)

C - Lecture des brèves (1 heure)

 Discussion (15 minutes) : Les difficultés rencontrées lors de la sélection des informations, de la rédaction de la brève, le bilan de l’exercice, questions/réponses, etc.

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mercredi 18 juin de 9h à 12 h :

Rédaction d’un portrait (par interview croisée)

(3 heures)

 Objet : rédiger un texte de 20-30 lignes dressant le portrait d1un des participants à la formation autour de l’angle suivant : "Qu’est-ce qui amène cette personne à être ici pour suivre cette formation"

 Situation : Les stagiaires se mettent en binôme et s’interviewent tour à tour

 Déroulé :

A - Définition du portrait (1/2 heure)

B - Interview croisée

1er exercice : Chaque personne prépare les questions qu’elle posera à la personne interviewée (15 minutes). 2e exercice : Poser les questions chacun son tour (10-15 minutes chacun).

C - Rédaction du portrait

Chaque participant travaille à la rédaction du portrait sur 20-30 lignes (1 heure)

D- Lecture des portraits (3/4 heure)

 Discussion (15 minutes) : Les difficultés rencontrées lors de l’interview et de la rédaction du portrait, le bilan des exercices, questions/réponses, etc.

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Les inscrits :

Julie Leclert (Conseil Régional), Pierre-Yves Cavellat (Bureau information jeunesse), Ollivier Disarbois (journal de quartier"L’Echo de St Pierre"), Isabelle Le Bot (Mairie de Brest), Gaëlle Fily (Mairie de Landerneau), Martine Georgelin (Caisse d’allocation familiale), Phillipe Roux (Journal d’insertion "L’Avis de la Cité"), Elisabeth le Faucheur-Joncour (Mairie de Brest),David Règle (Patronage laïque municipal Guérin), Aurore Klein (cyber-espace de Plabennec), Kerneuzet Jocelyne (Les Verts), Ludovic Mingant (Patronage laïque municipal du Pilier Rouge), Yann-Fanch Kerneis (Association Sked), Hakima Habibi (Mairie de Brest).

Les écrits :

Du 6ème au rez-de-chaussée

J’ai rencontré Hakima, brune de type méditerranéen, le mercredi 18 juin à la salle Sourdéac, au rez-de-chaussée de la mairie de Brest, dans le cadre des formations à l’écriture, organisée par la ville de Brest.

Elle réside sur la rive droite et bien qu’elle n’ait pas de loisir préféré, elle pratique la gymnastique à la Maison pour Tous de St Pierre et aime bien regarder un film de temps en temps. « Je n’ai pas de responsabilité associative me dit-elle, mais je travaille à la mairie au sixième étage, dans la partie expression des habitants ainsi qu’à la coordination des journaux de quartier .Je suis à la base de cette formation de par mon travail. » Quand je lui demande, quel est le parcours qui l’a amenée à suivre cette formation, elle me répond avec un petit sourire au coin des lèvres, qu’elle a choisi ce module, parce qu’il l’intéresse et qu’elle n’a jamais pratiquée d’interview. « J’ai suivi des études de lettres, couronnées par une maîtrise. J’écris des articles sur le « NET » pour valoriser le travail des habitants qui organisent des manifestations, fêtes, réunions ; objectifs, donner la parole aux gens, montrer ce qui est fait et ainsi donner des idées et envies à d’autres ».Une personne sérieuse, attentive et active qui n’hésite pas à venir se former pour mieux informer.

Ollivier DISARBOIS

Commentaires d’Anne Dhoquois :

 Dans un article journalistique classique, on n’utilise pas « je ». Cela peut évidemment se discuter et la règle transgressée. Mais commencer par « j’ai » met l’attention sur soi au lieu de le mettre sur l’autre. Un portrait étant avant tout une mise en valeur d’une personne, je ne le recommanderai pas… Evitez également les « qd je lui ai de… » qui alourdit un peu les propos.

 Le titre est bon : il est un peu mystérieux et donne envie de lire…

 Pas forcément nécessaire de faire un chapô car l’article est petit (il aurait pu être plus long du reste). Les infos qu’il contient auraient gagné à être dans l’article, voire à être développées. Il manque, par ailleurs, des infos importantes : son nom de famille, son âge…

 Ne pas hésiter à reformuler des phrases qui à l’écrit sont un peu familières : « je suis à la base de cette formation », par ex. On aurait pu dire, sans trahir sa pensée : « je suis à l’origine de cette formation ».

 Elle réside sur la rive droite… de quelle ville ? ? Et en quoi cette info est importante : penser que l’article sur le Net ne sera pas lu que par des Brestois…

 « …qu’elle a choisi ce module, parce qu’il l’intéresse… » : la phrase mériterait d’être développée et précisée. On n’apprend pas grand chose sur Hakima via cette info. Soit on ne la met pas, soit on précise d’emblée en quoi cette formation l’intéresse…

 "J’ai suivi des études de lettres, couronnées par une maîtrise. J’écris des articles sur le « NET » : cette phrase aurait pu ne pas être mise entre «  » ; c’est le genre de faits que le journaliste reprend à son compte. En revanche, son commentaire sur son travail doit être mis en citation.

 La fin est bien ; « se former pour mieux s’informer » est une bonne chute.

Pen-Ar-Créac’h parle de soi

Martine GEORGELIN, une secrétaire dans le secteur sociale, se lance dans l’écriture journalistique.

Agée de 34 ans, cette secrétaire, domiciliée sur PLOURIN de puis 6 ans, suit pour la première fois une formation à la rédaction de portraits et de brèves. Rien ne la prédestinait à en arriver là et pourtant…

La formation de Martine a débuté par un bac F8, qui correspond aujourd’hui à un baccalauréat de secrétariat médico-sociale. Ensuite elle s’est dirigée vers un BTS secrétariat bilingue. Arrivée sur le marché du travail, Martine a commencé par faire quelques remplacements. Depuis 6 ans ½, elle est maintenant basée au Centre Social de Pen-Ar-Créac’h, un quartier de Brest, où elle est employée par la CAF. Pendant son travail, Martine, de part sa joie de vivre, est très souvent en lien avec des partenaires sociaux. Ces derniers côtoient régulièrement les habitants du quartier, leur apportent de l’aide pour monter des projets et les soutiennent. Martine qui aime communiquer avec les autres souhaite se servir de cette formation proposée par la ville de Brest, pour amener les responsables d’activités à parler de leur projet par le biais d’articles. Malgré ses difficultés avec l’écriture, Martine ne manque pas de motivation. « Je suis trop technique et pas assez littéraire », me confie t-elle. Elle est persuadée que ce genre d’idée va « valoriser les personnes qui s’impliquent dans un projet ainsi que les habitants », son regard pétillant traduit son implication et sa volonté d’y arriver. Ce genre d’initiative servirait à faire développer l’internet citoyen à Pen-Ar-Créac’h.

FILY Gaëlle

Pour les précision sur Pen-Ar-Créac’h, j’ai beaucoup de difficultés ne connaissant pas le quartier du tout.

Apprendre à écrire, écrire pour apprendre

Correction d’Anne Dhoquois en gras dans le texte.

Rien ne prédisposait M.???, ce jeune retraité de la Marine marchande, à avoir une passion pour l’écriture. Celle-ci s’est du reste exprimée par des voies singulières. Désireux de s’investir dans le milieu associatif, M. ??? a fait partie d’une chorale à la maison pour tous de Saint-Pierre à Brest. Petit à petit, il s’est investi dans l’association en intégrant le conseil d’administration en tant que secrétaire puis comme trésorier. C’est en s’impliquant dans la vie associative et dans la vie du quartier mettre ici le nom du quartier qu’il est devenu membre du comité de rédaction du journal de quartier « L’Echo de Saint-Pierre » en 1997. « Et pourtant j’avais des difficultés avec l’écriture », remarque-t-il avec un air amusé. Il a aussi participé à la rédaction d’ouvrages sur les habitants qui vivaient dans les baraques  ?? à préciser après la guerre. Il a ainsi recueilli des témoignages : « je faisais déjà des portraits à l’époque ! », s’exclame-t-il.

C’est son envie d’apprendre toujours plus qui l’a incité à participer aux sessions de formation organisées par le collectif des journaux de quartier brestois. Mais, c’est sa première participation à la formation proposée par la Mairie de Brest : « je veux perfectionner mes connaissances sur les techniques d’écriture. Certains rédacteurs du journal ont du mal à appliquer les règles de rédaction - les chapôs, les sous-titres, etc. -, mais moi je cherche à améliorer mon écriture au mieux ».

Quand on lui demande son avis sur la formation qu’il vient de suivre, il répond : « j’aurai voulu en apprendre un peu plus sur certaines techniques de rédaction, sur la police de caractères la plus pertinente à utiliser pour un journal par exemple. Mais, suite à la formation que l’on a suivi sur les brèves, j’ai pris conscience des erreurs que l’on a commises dans notre journal. Grâce à ce que j’ai appris, je saurai maintenant ! », ajoute -t-il avec un sourire.

Hakima Habibi

Gaëlle Fily : "Madame cyber-espace" sur Landerneau

Lorsque vous franchissez la porte de la Maison Pour Tous de Landerneau, vous êtes susceptibles de croiser, au fin fond d’un couloir, une jeune femme brune, pausée, agréable.... Mais, c’est Gaëlle !!!! Madame Cyber-espace de Landerneau.

Gaëlle Fily est une jeune-femme de 25 ans. Elle travaille à Landerneau, mais réside à Brest : "j’aime être tranquille lorsque je vais acheter mon litre de lait", avoue-t-elle.

En effet, sur Landerneau, Gaëlle est très connue. Elle est amenée, de par son travail, à rencontrer des associations, des enfants, des personnes âgées, des handicapés... Et avec tout ce petit monde, elle reçoit le public dans l’espace Internet, elle le conseille, et le dirige.... Elle donne également des cours (internet et bureautique) deux fois par semaine, aide à la création de sites internet, et accueille les enfants à l’heure de midi dans le cadre du Contrat Educatif Local.

Gaëlle est une jeune femme très active. Après un baccalauréat ES (économique et social), elle a suivi une formation BTS informatique de gestion sur Lorient. Pas très littéraire, comme elle le dit elle-même, Gaëlle s’est pourtant inscrite à la formation "Ecriture journalistique". "Lorsque je travaillais au service Communication de la ville de Landerneau, j’ai eu une conversation intéressante avec ma collègue qui voulait participer à une formation d’écriture journalistique liée au WEB", se souvient-elle. En effet, Gaëlle a en projet de créer un site avec les jeunes de Landerneau (seul public qu’elle ne touche pas pour l’instant). Landerneau étant une ville active au niveau culturel, elle souhaiterait transmettre le point de vue des jeunes Landernéens sur les différentes manifestations se déroulant dans leur ville (festival Kan al Loar, festival d’Arts de rue...).

Martine

Les commentaires d’Anne Dhoquois :

 On aimerait en savoir plus sur le fait que Martine ne touche pas les jeunes

 Pas de chute

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