Interview d’Audrey Auriault, animatrice du projet Transiscope et d’Animacop

, par  Michel Briand , popularité : 4%

« La coopération, un plaisir,

un cadre qui permet d’être soi au sein d’un groupe,

un partage qui nous survit »

Bonjour Audrey ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Audrey Auriault et je suis formatrice et animatrice autour des questions de projets coopératifs et de dynamiques collaboratives. J’ai une double casquette : celle d’animation de projets et de réseaux à mi-temps et une autre autour de la formation Animacop et de la formation de formateurs.

D’un point de vue personnel, j’ai 40 ans, j’ai deux enfants et je viens de déménager à Barcelonnette ce qui va nécessiter quelques adaptations pour des activités menées surtout à Paris jusqu’ici avec Louise Didier, [1] au sein du GARC.ESS (Groupe d’Accompagnement et de Recherche Coopératif en Economie Sociale et Solidaire) !

Louise Didier et Audrey Auriault

Et si tu avais quelques mots clés pour te définir quels seraient-ils ?

Le premier qui qui me vient c’est l’empathie, cela fait partie de ce qui m’a constituée depuis l’enfance -être empathique avec les autres- et c’est aussi ce qui a en grande partie guidé ma vie professionnelle et mes activités associatives.

Une empathie que je relie à la notion d’écoute - j’ai une mère psychiatre, je pense que cela n’a pas été pour rien dans mon parcours !- ; on m’a souvent renvoyé le fait que j’avais une écoute particulière qui faisait parfois avancer les gens, notamment dans les temps d’entretiens individuels. Je suis quelqu’un qui aime beaucoup écouter.

Un autre mot-clé auquel j’ai pensé est la question du rythme, quelque chose de très physique, j’ai fait beaucoup de théâtre et j’adore danser. Je retrouve cela aussi dans ma vie professionnelle, notamment dans l’attention à ce que les rythmes changent dans les formations, soient adaptés. Le rythme est quelque chose qui fait que je me sens habitée et auquel je suis très sensible.

Un rythme qui renvoit à un autre mot-clé qui est la question du plaisir. Une des grandes découvertes ou au moins un grand principe qui guide aujourd’hui ma vie professionnelle et nos pratiques collaboratives c’est la question du plaisir. Un sujet qui est important à expliciter dans les projets, dans les organisations. Aujourd’hui je prends énormément de plaisir à travailler, à travailler de la façon dont on le fait et à produire en commun. Aujourd’hui le plaisir fait partie de mes attention premières.

Le dernier mot qui m’est venu est la question du cadre. Un cadre parce que j’en ai beaucoup manqué, je pense dans mon enfance : c’est quelque chose qui a fait jalon tout au long de ma vie. Comment travaille-t-on un cadre ? qu’est-ce que c’est un cadre de travail ? de coopération ? de formation ? comment ce cadre peut-il être co-construit ? c’est là-dessus que l’on travaille beaucoup. Et également, comment ce cadre permet à chacun de trouver sa place de façon apaisée, sécurisée et fait que l’individu soit à la fois lui-même et en même temps dans le groupe.

Comment en es-tu venue à t’impliquer dans la coopération et les pratiques collaboratives ?

Dans ma vie personnelle je crois que c’est vraiment lié a mon éducation. Je viens d’une famille de médecins, mère psychiatre, grand-mère neurologue, père médecin aussi (radiologue). Dans cette famille, il y avait beaucoup d’attention à l’autre et beaucoup d’accueil. J’ai vécu dans des univers où il y avait toujours énormément d’amis invités, de gens hébergés avec qui l’on échange. Et ce côté ouverture, où l’un et l’autre pouvaient s’apporter était une évidence. Ces valeurs m’ont été transmises très tôt dans l’enfance avec beaucoup de solidarité et beaucoup d’entraide.

Dans la vie professionnelle, j’ai très longtemps cherché ce que j’avais envie de faire. J’ai suivi des études de sciences politiques puis j’ai fait des relations internationales. J’ai arrêté pour faire du théâtre où la question du collectif était aussi présente. Mes idées ont commencé à vraiment se structurer lorsque j’ai travaillé dans une fédération d’éducation populaire. Cela été une première rencontre, un premier séisme, presque « ah oui cela existe ! ». Ensuite j’ai rencontré Outils Réseaux et Laurent Marseault [2] qui m’ont formée à la question des pratiques collaboratives.

Maintenant j’anime la formation Animacop à Paris (et bientôt à Gap) et je transmets à mon tour ce que j’ai reçu à un moment avec outils réseaux. Il y a un champ qui était déjà là en germe, qui est devenu incarné. Cela a été l’irruption d’un possible méthodologique qui m’a paru simplement extraordinaire. C’est aussi une sorte d’aboutissement d’un chemin de recherche au croisement de champs associatif, personnel, professionnel.

Et si tu avais maintenant à présenter de un ou deux projets coopératifs auxquels tu as participé quels seraient-ils ?

Transiscope

Transiscope a pour objectif de mettre en lumière toutes les alternatives pour la transition en les affichant sur une carte unique, en collectant les données déjà existantes.

citation de la page d’accueil

Je commencerais par Transiscope, un projet que je co-anime en ce moment à une place particulière qui est celle de la co animation du comité de pilotage (copil). Transiscope est un projet qui a maintenant deux ans et demi ; dont l’objet est de dire : « aujourd’hui il y a plein de cartographies qui existent mais qui ne communiquent pas entre elles et il y a un vrai intérêt à pouvoir créer une cartographie qui agrège les données autour des questions de la transition ».

vidéo d’Audrey Auriaut qui parle de la plateforme Transiscope, le portail des alternatives. dans le cadre de l’Université d’été du CAC

Ce qui est vraiment passionnant, à côté des développements techniques en logiciels libres qui ont permis d’aboutir à une première cartographie mutualisée, c’est le processus de coopération entre des associations de cultures très différentes.

Aujourd’hui il y a une dizaine d’acteurs dont les Colibris, Alternatiba, Cap ou pas cap, ... qui malgré des cultures associatives très diverses ont réussi à rentrer dans un mode coopératif et collaboratif avec tout ce que cela implique sur la posture et les outils. Je trouve que ce projet est magique parce qu’il traduit une maturité de ces organisations et des personnes qui les représentent qui est pleine d’espoir. Réussir à faire coopérer des organisations aussi différentes et produire quelque chose ensemble est un très beau premier pas.

Qu’est-ce qui a fait que cette coopération a été rendue possible ?

On va prendre du temps en collectif en décembre pour regarder et analyser cela...

J’ai l’impression que cela a commencé à fonctionner d’abord de façon un peu informelle entre plusieurs organisations et puis à un moment, les règles de fonctionnement du comité de pilotage ont été de plus en plus élaborées et explicitées et les membres se sont dits : il faut une fonction d’animation. Pour pouvoir accélérer le processus, il faut que cette fonction d’animation soit remplie
Autour de la table, il y a des gens qui ont des compétences technique fortes . En tant qu’animatrice, c’est la première fois que j’arrive dans un groupe où les compétences sur les outils numériques sont aussi développées et qui font que le travail à distance est aussi facile et fluide y compris autour de modes de décision et de modes de débat.

L’animation, la maîtrise des outils numériques mais aussi une culture commune : le moment où la coopération a avancé au bout de deux ans est celui où la culture commune a pris. Il y a un co-pilotage tous les mois, si possible en présentiel, et aujourd’hui au bout de presque trois ans il y a une vraie confiance. Il y a très peu de changement dans les personnes qui représentent chaque organisation et les gens se connaissent bien, cela permet de se dire plus facilement les choses, d’expliciter aussi ce qui bloque où sont les enjeux de pouvoir, là où c’est compliqué dans les organisations.

Il y a cette confiance et il y a aussi ce qui s’est construit en décidant que le tout ne prendrait pas la place des parties. Un des freins majeurs pour Transiscope, c’était qu’en faisant une Carto des Carto, dans quelle mesure n’allait-on pas perdre la légitimité ? pour le dire un peu trivialement notre « fond de commerce », ce qui nous fait vivre ? Il y a eu un gros travail pour considérer que Transiscope n’aurait pas de structure juridique propre, qu’il n’y aurait jamais de salarié, que cela resterait la somme des parties qui la composent. Ainsi, par un certain nombre de mécanismes de régulation les organisations ne se sont pas senties en danger de perdre quelque chose.

Est-ce que l’on pourrait parler de communs à propos de Transiscope ? de gouvernance partagée des cartes que chacun apporte ?

Complètement ! et cette gouvernance a mis du temps à émerger. Elle est aussi très formalisée autour de la place des groupes de travail, la place des décisions du co-pilotage, l’intégration du co-pilotage. Ce sont des questions complexes qui peuvent paraître parfois rébarbatives mais qui sont des règles de gouvernance qui permettent la gouvernance d’un commun dont tout le monde a envie de prendre soin.

TRANSISCOPE a pour but de mettre en lumière les milliers d‘initiatives écologiques et solidaires qui se développent de manière croissante sur les territoires.
Cette plateforme, animée par un comité de pilotage inter-associatif, prend la forme d’un site internet associé à un outil permettant de connecter les différentes bases de données existantes.

Citation extraite de la charte : https://transiscope.org/charte/

La question des communs fait partie de la charte de Transiscope. Écrire cette charte a été long, cela n’est pas facile de transcrire des principes politiques dans un texte. Mais dedans il y a également eu une attention à définir ce que pouvait être une alternative, et dans cette idée d’alternative figure la production de communs. C’est explicité aussi en disant qu’il fallait avoir une attention à la transmission, à la formation, au partage de ces savoir-faire de ces savoirs être de ces productions.

Les alternatives de TRANSISCOPE cherchent à réaliser un ou plusieurs communs. Elles doivent témoigner par leur gouvernance, leur modèle économique, leur organisation du travail ou leurs choix d’investissement qu’elles visent l’intérêt commun et non la réalisation d’un intérêt particulier.

Citation extraite de la charte : https://transiscope.org/charte

Est-ce qu’en complément des cartographies des organisations l’idée de collectifs locaux qui pourraient contribuer à ces cartographie a un sens ? [3]

Absolument, on est sur cette réflexion là avec la difficulté de conserver la décentralisation choisie par Transiscope : Transiscope n’est pas lui-même une source de données.

Les sources de données restent les organisations membres du co-pilotage ou de nouvelles organisations qui en accord avec la charte, deviennent sources de données.

Transiscope ne sera jamais source de données directe par choix politique pour des logique de décentralisation et d’efficacité. L’objectif est que les données restent gouvernées par un collectif qui y met un sens spécifique, qui fait des choix. Et le faire au plus local a du sens parce que c’est là que c’est le plus précis.

Il y a ainsi deux possibilités : soit un collectif local devient source de données en tant que tel, soit il intègre ses données dans celles d’une des organisations que l’on a identifiées comme étant en capacité d’agréger rapidement des données, tel aujourd’hui Près de chez nous ou Cap pas Cap. [4]

Le second projet le réseau de l’écosystéme Archipel autour des formations Animacop

Le réseau que l’on appelle « archipel » de l’écosystème de coopération autour des formations Animacop -formations à la coopération et à l’animation de réseaux-. Cet eco-système est à un moment très intéressant de son histoire, celui du rayonnement avec une diffusion des formations Animacop, dans toute la France [5] auprès des acteurs de l’ESS [6] et aussi avec des demande au niveau institutionnel : on vient par exemple d’intervenir au ministère de la jeunesse, ou à l’IRA de Bastia. On est arrivé à un moment où la diffusion est de plus en plus rapide, hors du champ des convaincus, où l’écoute est attentive et où on a aussi atteint une maturité de formateurs.

La proposition que l’on se fait collectivement est de travailler sur ces questions de coopération, de collaboration en étant à des places différentes et dans des structures différentes ; avec l’envie de faire grossir le projet sans faire grossir les structures. L’expérience nous a montré que plus tu fais grossir une structure, plus tu finis par courir après les projets pour payer les salaires, avec certains qui doivent se dévouer pour la cause et qui s’épuisent.

L’idée c’est que chacun, par groupe de 1,2,3, ou 4 s’organise, qui en association, qui en coopérative d’activités et d’emplois, qui dans des institutions publiques.. pour travailler sur ces questions de coopération et de collaboration et vient mettre au pot commun ses contributions, publiées sous une licence libre pour permettre de réutiliser des outils numériques, des contenus d’animation, des séquences de formation ...

Toute la problématique de l’archipel est de travailler sur les liens, dans cette image de l’archipel il y a des îles séparées mais justement sans en faire des îles désertes coupées les unes des autres, mais plutôt des îles habitées en coopération, en travaillant sur les relations entre les îles : les pirogues qui font passage. Pour cela il y a à la fois des moments de regroupement comme le Forum des usages coopératifs à Brest, Moustic à Montpellier ouCo-construire en Belgique ou des temps forts pour se rencontrer entre personnes qui travaillent sur le même sujet.

L’accueil de formateurs dans Animacoop nous permet d’intégrer des nouveaux et de transmettre des savoirs qui sont aussi des moments de recherche pour continuer à progresser dans nos pratiques et nos outils. Ce que l’on propose aux personnes intéressées pour devenir formateur c’est de suivre la formation Animacoop (six jours de regroupements et deux jours de formation outils), puis de participer à nos regroupements de formateurs qui ont lieu deux fois par an et où on aborde les questions pédagogiques et la gouvernance du collectif.

Aujourd’hui, on on est sollicité par beaucoup de demandes, mais il faut aussi se compter car on n’est pas très nombreux à animer ces formations. L’idée de notre part, c’est aussi d’incarner ce que l’on prône, de ne pas s’épuiser au travail, d’être disponible pour les gens, de ne pas trop en faire !

On voit se développer des réseaux de l’innovation publique est-ce qu’il n’y a pas aussi un lien à faire entre réseaux de coopération et réseaux de l’innovation publique publique ?

Cela ne s’est pas construit comme ça originalement, mais c’est vrai qu’à Animacop à Paris on est de plus en plus sollicité par les acteurs publics. Ce que l’on construit autour de mettre les acteurs au centre d’un projet est complètement transposable aux politiques publiques, à la question de l’innovation publique. Aujourd’hui ce ne sont pas les mêmes réseaux mais il ne devrait pas être très compliqué de les faire se rejoindre, on a des choses à récupérer, y compris nous à Animacop, de l’innovation publique, on a aussi besoin d’élargir nos « ils l’ont fait c’est possible », de les nourrir de ces innovations publiques dont on n’a pas forcément, nous, la vision.

Ndr : Peut-être une rencontre à organiser entre acteurs de ces réseaux ?

Qu’est-ce qui te semble une difficulté dans la coopération sur ces deux exemples ?

La peur de perdre quelque chose de soi dans le collectif, la peur d’une certaine dissolution. Le fait que l’individualité pourrait être niée et disparaître quelque part ou ne serait pas reconnue à sa juste valeur et que le travail dans le collectif pourrait absorber ce que chacun a produit

et en facilitation qu’est-ce qui rend plus facile un projet coopératif ?

Clairement le fait de rendre visible ce que l’on a produit. C’est très agréable, comme le dit souvent Laurent de « voir les poireaux pousser » ( :-)), de voir tout ce qu’on produit en très peu de temps à plusieurs et le temps que l’on a gagné en récupérant des choses que l’on a mises en commun et en les améliorant. Le mettre en scène, au tout début d’un projet, aide à faire adhérer rapidement tout le groupe. Ne pas attendre la troisième réunion pour le faire et regarder, dès le début, ce que l’on peut mettre en commun et ce qui va faire gagner du temps à chacun.

Car la peur de perdre du temps fait aussi partie des freins à la coopération.

Dans le domaine de l’éducation nationale même de l’éducation populaire partager des ressources les mettre en commun, n’est pas une pratique courante, qu’est-ce qui est en avis peut expliquer qu’il y ait autant de freins ?

Je dirais d’abord la méconnaissance, la question des licences ouvertes et des licences de partage reste encore très méconnue. Il y a beaucoup de travail d’éducation et de formation à faire autour des conditions qui permettent le partage et notamment autour des licences Creative Commons. Je suis très surprise du niveau de connaissance de ces licences par les acteurs du monde éducatif. Il y a un fort enjeux à montrer que cela existe, que les conditions le permettent.

Et puis ensuite, il reste à déconstruire les modèles économiques autour de la compétition et montrer que les modèles économiques autour de la coopération fonctionnent. Aujourd’hui l’un des plus grands freins et notamment dans les associations d’éducations populaires, c’est qu’elles ont peur de ne pas survivre, on est sur des questions de vie ou de mort.

Et puis aussi, travailler sur cette notion du fini, de la mort : si nous, ou une organisation meurent qu’est-ce que l’on va pouvoir sauver de ce que l’on a produit ? C’est encore un grand tabou dans nos sociétés : parler de notre mort, parler de la mort des organisations ; ces problématiques sont pourtant essentielles. L’on voit parfois des gens en panique quand on leur dit qu’ils vont mourir, mais nous allons tous mourir, c’est pourtant une réalité. Il y a une question culturelle à réinterroger.

Mais une fois qu’on y arrive, une fois que l’on explique les licences Creative Commons, que l’on déconstruit certaines représentations ; qu’on leur apprend comment faire concrètement ; les personnes sont souvent hypers enthousiastes . Il y a beaucoup de freins autour de « mais je fais comment ».

Les freins institutionnels existent et il faut beaucoup de répétition, comme pour beaucoup d’actes pédagogiques cela demande d’y revenir à plusieurs endroits. Par la répétition, cela finit par rentrer et les gens ont l’impression d’avoir eu l’idée eux même et que c’est merveilleux ! Et globalement, je trouve que cela bouge, que cela avance.

Est-ce qu’il y a des lectures des personnes qui t’ont influencé dans ton approche de la coopération ?

Une des premières lectures, c’est celle d’un journaliste italien qui s’appelleTiziano Terzian qui raconte tout son parcours depuis le maoïsme jusqu’au boudhisme en gros, autour de la posture intérieure et spirituelle de soi, du rapport au monde. Je viens d’un milieu très cartésien, de médecins très rationnels. Il fait partie des gens qui m’ont ouvert d’autres perspectives.

La rencontre qui m’a fait basculer c’est clairement celle avec Laurent Marseault (« voir son site « Secoueur de Cocotiers »).

Et puis il y a toute la question de la problématique autour des techniques, qu’est-ce que c’est qu’un outil ? qu’est-ce que c’est que la technique ? Depuis Heidegger jusqu’Ivan Illitch.. toute cette interrogation sur le progrès technique et la question des outils.

[3Ndr C’est en particulier une question qui a été posée par Bretagne créative, réseau autour de la valorisations es innovations sociales en Bretagne et 44.

[4Près de chez nous : est une carte collaborative animées par les Colibris avec le Marché Citoyen ils ont constitué une base de données référençant 12 000 acteurs.
Cap ou pas Cap référence plus de 3000 alternatives.

[5Avec des formations à Brest, Gap, Paris, Lyon, Tours, Toulouse pour la session qui débute en février 2019

[6avec une histoire particulière à Brest où les formations ont été inititiées en partenariat avec la politique publique du numérique de la ville de Brest