15 au 23 septembre, 4e édition de la Semaine québécoise de l’informatique libre Pour un développement durable

, par  Michel Briand , popularité : 5%

C’est pour une quatrième année consécutive qu’individus et organismes de tous les coins du Québec s’associent pour la Semaine québécoise de l’informatique libre. Le lancement du nouveau site web de la SQIL représente le début de l’organisation des activités qui se dérouleront du 15 au 23 septembre 2007. L’objectif de la SQIL est de promouvoir le logiciel libre et d’entretenir une relation de confiance et de partage entre les usagers et ces logiciels à travers l’entraide et l’échange de connaissances.

Le thème de cette année, Pour un développement durable, engage les participants à forger des bases solides avant et pendant l’événement afin de mieux présenter les enjeux du logiciel libre sous toutes ses formes. Étant en pleine effervescence, la philosophie du libre redéfini notre vision du logiciel et de nos droits quant à celui-ci. Il est donc important de bien informer les gens dès le départ afin de favoriser sa croissance au sein de la population mondiale, autant chez les entreprises, les associations et les particuliers.

Cependant, un événement à l’échelle provinciale ne s’orchestre pas tout seul. C’est pourquoi les organisateurs de la SQIL sont à la recherche de gens voulant aider et participer à l’organisation d’un événement d’une telle envergure. Que vous soyez une entreprise, un organisme à but non lucratif, un média, une école, ou autre, vous pouvez participer à l’effort collectif en proposant des activités, en faisant la promotion de la SQIL et du libre ou bien en donnant un coup de pouce avec l’organisation pour le site web, le dépliant, l’affiche, etc.

Pour de plus amples informations concernant les activités organisées, les ressources mises à votre disposition en tant qu’organisateur ou pour obtenir des informations d’ordre générales, consultez le site web de la SQIL régulièrement.

Cultures libres, innovations en réseau, 17-18 septembre 2007

Dans le cadre de cette semaine Facil et l’Université du Québec à Montréal organisent un Colloque interdisciplinaire Cultures libres, innovations en réseau, 17-18 septembre 2007

dont voici le thème de l’appel à communications :

Appel à participation - Colloque interdisciplinaire : « Cultures libres, innovations en réseau : le (logiciel) libre comme phénomène technique et social » 17 et 18 septembre 2007 -

Dans le cadre de l’édition 2007 de la Semaine québécoise de l’informatique libre, le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (LabCMO) et le Laboratoire de recherche en gestion du logiciel (LRGL) de l’UQÀM invitent les chercheurs et les praticiens à soumettre une proposition de communication sur le thème « cultures libres, innovations en réseau ». Cet événement fait suite au colloque « Le logiciel libre en tant que modèle d’innovation sociotechnique » tenu en mai 2006 à Montréal. Ce colloque avait réuni une vingtaine de chercheur(e)s de divers horizons disciplinaires autant que géographiques et avait permis aux participants d’élargir leur vision du phénomène.

Nous pensons que les principaux thèmes proposés alors sont encore d’actualité, mais nous souhaitons cette année mettre l’accent sur l’expérience des praticiens de même que sur la présentation de recherches plus ancrées empiriquement.

L’expression « logiciel libre » fait référence à la liberté pour tous d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel. Alors qu’en anglais, l’expression Free Software souffre d’une ambiguïté entre le sens « logiciel libre de droit » et « logiciel gratuit », l’expression Open source apparaît en 1998 pour appuyer notamment les avantages techniques et économiques du maintien du libre accès au code source. Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont le contenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiables par tout le monde, comme Wikipedia. Le libre constitue ainsi un phénomène technique et social.

Sur le plan technique, le développement des logiciels libres se distingue des processus de développement plus « traditionnels » par le rôle de la communauté. Les utilisateurs sont conviés à participer au développement. Les principaux succès de ce paradigme sont bien documentés. Quelles leçons tirer pour des contextes de développement plus traditionnels ? En particulier, comment cela pourrait-il s’appliquer aux petits projets ? Et dans d’autres contextes comparables au libre en termes d’ouverture ?

Sur le plan social, l’histoire du logiciel libre est associée à une volonté explicite de faire du logiciel un bien commun. Certains groupes militent ainsi pour l’utilisation de logiciels libres, à l’exclusion de tout produit commercial. Quelles processus sociaux, culturels et politiques sont à l’oeuvre dans les communautés de logiciel libre ? Dans quelle mesure le projet du logiciel libre rencontre-t-il le projet politique et social de certains mouvements sociaux et groupes

communautaires ? Quels enjeux de politiques publiques sont soulevés par ces nouvelles initiatives ? Quelles sont les conditions permettant l’appropriation du logiciel libre chez les usagers « non-techniciens » ?

Les propositions peuvent aborder les thèmes suivants, sans y être limitées :

  • Génie logiciel et aspects techniques. Pratiques et difficultés de développement du libre dans les petits projets. Intégration de pratiques du libre dans des équipes de développement traditionnelles. Sécurité dans le développement et l’utilisation du logiciel libre ; aspects techniques de développement du logiciel libre pour les groupes associatifs.
  • Les communautés : études des processus de collaboration, études de cas de certaines communautés, la place des femmes dans les communautés de logiciel libre.
  • Usages et appropriations du logiciel libre au sein des collectivités locales ; des groupes associatifs et communautaires ; de l’administration publique ; des entreprises. Diffusion du logiciel libre chez les usagers

“non-technicien(e)s”.

  • « Extensions » du domaine du libre : Contenu libre, art libre ; infrastructures libres, modèles d’affaires plus ouverts, wikipedia, barcamps….
  • Logiciel libre et enjeux sociopolitiques : stratégies politiques et institutions fédératives du logiciel libre institutions et stratégies politiques (Free Software Foundation, Open Source Initiative, April, Facil). Politiques publiques et logiciel libre (la loi DADVSI, DRMs, lois sur la propriété intellectuelle).