Interview de Jean Michel Cornu, le souci de faire passer à l’échelle coopération et innovation
Aux rencontres d’Autrans, à la Fing sur l’intelligence collective, au forum des usages coopératifs, à Moustic, Co-construire, aux formations animacoop, à l’innovation sociale en réseau, j’ai eu le plaisir d’échanger, de partager avec jean michel Cornu de nouveaux chemins de la coopération et de l’innovation mise en partage.
Aussi c’est avec beaucoup de plaisir que je vous propose cette interview dans ces histoires de coopérations.
Bonjour Jean-Michel est-ce que tu veux te présenter ?
Je m’appelle Jean-Michel Cornu, je me présente souvent comme un spécialiste de l’intelligence collective et de la coopération même si au départ j’étais plutôt spécialiste de l’innovation ; mais j’ai un peu viré petit à petit dans les nouvelles pratiques de l’organisation.
Est-ce que tu pourrais te présenter avec quelques mots clés ?
Je dirais d’abord innovation quand même pour l’inventivité, la recherche de nouveautés puis ouverture parce que c’est un mot qui me plaît beaucoup et qui est important pour moi et un troisième ce serait fun, le plaisir, parce que la coopération cela passe d’abord par le plaisir.
Tu es un acteur de la coopération est-ce que tu pourrais retrouver ce qui t’a amené à prendre plaisir à la coopération ?
Je crois qu’il faut remonter très loin en fait à l’école primaire où dans les groupes à l’école, j’étais souvent soit le premier soit le dernier. C’est-à-dire qu’en fait je n’était pas complètement dedans, soit j’étais à la tête, le leader d’un groupe de gamins soit j’étais le souffre-douleur Et puis j’avais quand même bien envie d’essayer de faire que tout le monde s’aime, que le monde s’entende bien, j’avais cette utopie.
Et ensuite avec l’adolescence cette utopie a pu se développer en me demandant comment on arrive à faire des choses qui passent à l’échelle ? J’arrive à faire un petit truc qui marchent avec une dizaine de personnes et je voyais des gens qui faisaient des spectacles, des trucs ensemble parfois avec des groupes très nombreux. Je suis resté depuis un adolescent attardé qui cherche à dire : Comment faire pour passer à l’échelle les initiatives les plus intéressantes ? sauf que maintenant je cherche à en prendre les moyens.
Est ce que tu pourrais raconter un ou deux projets coopératifs qui t’ont marqué ?
Le premier qui me vient en tête, j’étais à la Fing, à l’époque j’étais directeur scientifique, donc censé chercher l’innovation partout dans le monde et quand j’allais la chercher au MITpar exemple, je ne voyais pas grand-chose qui m’étonnait totalement. Mais par contre, j’avais été quelquefois en Afrique parce que mon filleul y vivait de pays en pays et que j’allais le voir de temps en temps. À chaque fois, je me prenais une grande claque en découvrant les innovations sur place. Alors j‘ai proposé à la FING de créer une première communauté de gens qui sont des innovateurs africains qui vont nous inspirer. On va se prendre de grandes claques et tant mieux. On a ainsi créé un groupe de « correspondants ». Un jour où j’étais invité par l’Organisation Internationale de la Francophonie, ils m’ont dit : il faut absolument organiser une rencontre et on a commencé comme cela InnovAfrica qui a permis de rassembler jusqu’à quatre cent personnes tous les ans d’un peu partout et de faire des lien entre les innovateurs.
Cela a été un moment fabuleux d’apprentissage mutuel dans tous les sens et RFI(radio France International) disait que c’était la plus grosse rencontre d’innovateurs d’Afrique francophone mais dedans il y avait aussi de plus en plus d’européens, de québécois… et c’était très sympa. C’était une petite chose qui a pris de l’importance parce qu’en Afrique il y a tellement d’inventivité, que quand on démarre on ne s’arrête plus, et aujourd’hui encore des groupes continuent autour des fab labs et de diverses innovations et c’est génial.
Je vais prendre un exemple plus récent et un plus petit, parce qu’il y a les grands projets mais j’aime bien aussi les petits. Au moment où je commençais à former de plus de gens, il y avait le danger que je me coupe un petit peu moi-même du terrain et que je devienne un grand sage dans ma tour d’ivoire. Alors j’ai décidé à un moment donné d’animer avec mes propres méthodes, en facilitateur, un nouveau groupe local chez moi. Cela s’est fait de façon bizarre : j’étais chez le coiffeur. Celui-ci, Eric un copain, est en même temps bénévole sur un petit cinéma que l’on a à Saulieu près de chez moi. Il me dit qu’il y a le film « Demain » qui été initié par un ancien des Colibris qui va passer. Je lui dit que c’est génial et qu’il faut absolument faire un débat après. Mais il me répond qu’ils sont embêtés, car il n’y a personne pour l’animer. Je lui répond alors que je veux bien animer le débat. D’habitude quand le cinéma projette un documentaire un peu spécialisé, il y a au plus quelques dizaines de personnes. Là, Il y avait 150 personnes et comme la salle était pleine, il a fallu faire une deuxième séance avec 100 personnes. Évidemment à la suite du débat s’est posée la question : si on continuait. C’est comme cela que l’on a continué et que l’on a monté Saulieu demain. Et aujourd’hui j’essaie que le groupe se développe en faisant le moins possible, juste un rôle de facilitateur pour aider chacun à proposer de partager ses savoirs, de s’entraider, de faire des projets communs... Ce n’est pas facile, parce qu’avec mon statut, pas mal de gens essayent de me positionner en leader, mais justement je ne veux pas l’être, je ne fais aucun projet et depuis il y a 170 personnes, et une vingtaine de projets ou d’activités, cela se développe. Je suis content parce que cela me permet de tester encore plus les mains dans le cambouis, avec un petit groupe tout simple, local, avec des gens qui sont à 10 km aux alentours de Saulieu et qui ont juste envie de faire des choses. Il y a très peu de militants, ce sont surtout des gens comme toi et moi ont envie de faire des choses dans le monde.
Alors dans ton expérience de la coopération, qu’est-ce que tu vois comme frein pour démarrer un projet coopératif ?
Le plus gros frein c’est qu’il faut tout faire à l’opposé de ce qui nous semble intuitif !
Ce n’est pas tout à fait vrai lorsque l’on est quelques-uns, où on peut faire suivant nos intuitions, de suivre notre sens commun. Mais dès que l’on commence à avoir beaucoup de monde et que l’on veut ne pas rester dans un groupe en étoile, alors beaucoup de choses sont opposées. Il faut être « opportuniste », (gérer des opportunités, mais je prends exprès des termes perçus comme négatifs), il faut être « fainéant » (enfin... il faut savoir déléguer). En fait c’’est un changement de culture. Le plus difficile c’est d’ oublier ce qui nous semble évident. Accepter que plein de choses peuvent se faire de façon non prévisible, pas forcément de la façon dont on l’imagine. C’est probablement un des freins les plus difficiles parce que cela nécessite de se mettre la tête à l’envers d’une certaine manière.
Et qu’est-ce qui facilite le développement de la coopération chez l’homme ?
Je crois que l’être humain est un animal très bizarre, parce qu’en fait, c’est un animal incroyablement altruiste. On nous a dit que l’homme est uniquement égoïste, cela n’est vrai que depuis la naissance de l’économie, parce qu’il a fallu montrer que l’homme est individualiste. C’est vrai que l’homme est parfois égoïste, mais il est très prosocial aussi, il est même très altruiste. En fait l’être humain est l’un des animaux les plus altruistes et c’est même un de ses principaux avantages de survie… ensemble. Mais de temps en temps cela ne se passe pas bien parce que l’on a nos propres freins et parce que l’on a quelque chose que n’ont pas les animaux qui s’appelle la dissonance cognitive. Si jamais je suis tendu pour une raison quelconque, je peux réagir négativement, contre mes valeurs et cela va me tendre encore plus si je me rend compte que je réagit de façon différente de mes valeurs ! Je vais réagir de façon encore plus stressée et cela va être de pire en pire… Nous avons ainsi des mécanismes qui font que l’être humain, bien que particulièrement prosocial et coopératif, peut amplifier les tensions au sein d’un groupe. Mais fondamentalement l’homme est un animal altruiste, proche des autres et qui a envie de faire ensemble.
Et dans tes lecture est-ce que tu aurais des choses inspirantes à nous citer ?
Alors aujourd’hui j’ai eu la chance de rencontrer Ivan Maltcheff : qui m’a beaucoup inspiré parce qu’il s’est intéressé à des choses opposées à ce que je fais. Lui a beaucoup travaillé sur la gouvernance des collectifs. La dernière fois, on m’a dit : il y a un seul mot que tu n’as pas prononcé de toute la journée, c’est le mot « gouvernance ». J’essaye pour ma part, de mettre en place des systèmes qui se développent naturellement et de réduire au maximum le besoin de gouvernance. Mais malgré tout c’est bien de savoir traiter la gouvernance, même s’il en reste très peu de nécessaire… Alors cela m’a beaucoup inspiré sur une partie complémentaire de mes travaux.
Et puis il y a des gens qui m’ont beaucoup inspiré comme Malcolm Gladwellqui a écrit « Le point de bascule » qui montre que toutes les choses qui sont passées à l’ échelle, suivent des règles semblables. Ce n’est jamais quelque chose de linéaire.. à un moment donné il y a une « bascule ». Il a cherché quels étaient les différents acteurs nécessaires et quelles étaient les différentes conditions de cela.
Et en termes de projets coopératifs, de réalisations, de réseaux qui ont pu t’inspirer également ?
Au tout départ ce qui m’avait beaucoup inspiré, c’était le logiciel libre et en particulier l’analyse qu’en avait une personne qui a cherché à comprendre comment des projets pouvaient passer à l’échelle. Éric Raymond a écrit un texte qui s’appelle « La cathédrale et le bazar » pour essayer de comprendre pourquoi un p’tit gars qui s’appelle Linus Thorvald qui a fait tout l’inverse le contraire de ce que fait tout le monde a réussit à développer un logiciel avec mille personnes ! Je me suis rendu compte que les points qu’il avait relevés avaient peu à voir avec le logiciel et constituaient surtout des bases pour la coopération avec un grand nombre de personnes. C’est quelque chose qui m’a beaucoup inspiré.
Aujourd’hui, je suis inspiré par tous ceux qui sont passés à l’échelle comme les Colibris, les réseaux de la transition, les projets en ligne comme Open Street Map ou Wikipédia.
Récemment, j’ai eu la chance d’aller pour les cinquante ans à Auroville, une ville internationale « expérimentale » en Inde. C’est peux-être le plus ancien projet en réseau de grande échelle qui n’est pas mort, une sorte d’utopie pour inventer une cité de demain. Auroville a été créée dans les années 68, et au bout de 50 ans... ils sont encore là. C’est assez fabuleux parce qu’ils ont du inventer des façons de faire avant tout le monde. J’ai eu la chance de partager avec eux ce que d’autres groupes ont de leur coté inventé ces dernières années. Du coup j’ai l’impression que le savoir faire en coopération à grande échelle est constitué de petites pièces de Puzzle apportées par chacun.
Quelques mots pour expliquer Auroville ?
Auroville (« la ville de Sri Aurobindo » mais aussi « la ville de l’Aurore »1) est une ville expérimentale située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l’État du Tamil Nadu en Inde.
dans wikipedia, consulté le 10 septembre 2018
Auroville est une ville qui a été inspirée par Sri Aurobindo quelqu’un qui au départ était important dans la révolution indienne, et qui un jour a décidé d’arrêter la politique et de se lancer simplement dans son propre développement. Il a monté un ashram qui a continué de se développer après lui grâce à la femme d’un de ses ami mort entre-temps, Mirra Alfassa, que tout le monde connaît sous le nom de mère (en Inde on appelle souvent mère la femme importante d’une communauté). Et cette femme a décidé de développer le rêve de Sir Aurobindo en fondant une ville qui doit avoir à terme avoir 50 000 habitants. Aujourd’hui la ville rassemble déjà 2000 personnes sans compter de nombreux amis un peu partout dans le monde. J’ai eu la chance de rencontrer des gens qui faisaient parti des 10 premiers. C’est une ville qui se bâtit avec un certain nombre de valeurs. Tout n’est pas parfait, mais c’est un lieu d’expérimentation et ils inventent tout le temps et continuent d’inventer.
Peut-être maintenant peux tu nous parler de ton dernier projet des vidéos en ligne pour développer et animer un réseau sans trop d’efforts , est ce que tu peux nous expliquer un peu le principe ?
J’avais une difficulté ! En essayant d’aider un maximum de personnes, je passais beaucoup de temps à courir après tous ceux qui n’avançaient pas, qui ne faisaient rien.
Et donc à l’époque, je touchais à peu près 2 ou 300 animateurs, dans mes échanges en ligne et en présentiel. Mais essayer d’aider tout le monde en bien commun tout en essayant de gagner à coté de quoi vivre et de garder un peu de temps pour soi et ses proches ce n’est pas facile ! À tel point d’ailleurs que j’ai fait plusieurs burn out... Je ne pouvais pas continuer comme cela.
Alors j’ai tout changé dans ma façon de faire. Plutôt que de chercher à aider chacun un par un en courant un peu partout sur la planète, j’essaie de toucher le plus grand nombre de personnes grâce aux possibilités de diffusion sur internet pour leur apporter des clés pour devenir autonomes dans l’animation de leur groupe. Ceux qui ne suivent pas, eh bien tant pis ce n’est pas grave, par contre ceux qui sont très motivés et qui me courent après je vais les aider au maximum, en plus de mes contenus généraux.
J’ai d’abord commencé à faire un livre qui était une synthèse de tout ce que j’avais appris ces dernières années. En fait c’était la deuxième synthèse…. La première, je l’avais faite en 2000 avec tout ce qui marchait et ce qui ne marchait pas dans mes différents essais et aussi ce qui marchait ailleurs comme à l’époque le logiciel libre. Cette première synthèse est devenue mon premier livre : « La coopération nouvelles approches ».
En 2016, j’ai refait la même chose, en cherchant de nouveau ce qui avait bien marché, ce qui avait marché avec beaucoup (trop) d’efforts et ce qui avait mal marché. J’ai essayé d’aller plus loin, et j’ai fait un guide qui s’appelle « Le guide de l’animateur ». Ce livre d’abord je l’ai écrit sur Internet avec 20000 personnes qui ont pu lire les chapitres publiés sur mon blog semaines après semaines, les commenter et y apporter des compléments. Il est accessible en ligne mais on peut aussi l’acheter en librairie comme n’importe quel livre. Il suffit qu’un tout petit pourcentage de ceux qui le téléchargent gratuitement souhaitent également l’acheter pour l’avoir sous forme papier, pour l’offrir ou simplement pour me soutenir pour que le livre se vende bien. Les nouveaux modèles économiques sont sans doute la clé pour développer la coopération et le bien commun… sans faire de burn out ! J’ai décidé de continuer en faisant faire une vidéo hebdomadaire de cinq minutes avec un complément d’information. Quand je dis aux jeunes maintenant je suis YouTuber j’ai une côte pas possible :-). Mais en même temps cela me permet de toucher aujourd’hui à peu près 10 fois plus de personnes qu’avant, il y a aujourd’hui 3000 personnes qui me suivent vraiment très régulièrement et 20 000 qui me suivent plus ponctuellement. Du coup cela me permet de toucher beaucoup plus de monde, d’aider certains et puis, comme 1 ou 2 % de ces personnes-là sont intéressés pour avoir un accompagnement plus suivi dans le cadre d’une formation professionnelle, cela me permet de vivre tout en faisant plus de bien commun et en ayant plus de temps pour moi !
Ce modèle économique, il a été inventé dans les années 2005 aux États-Unis à partir d’un livre qui est encore un livre inspirant et qui s’appelle « La semaine de quatre heures » de Tim Ferris qui explique que lorsque l’on travaille, on vend pratiquement toujours son temps (comme salarié ou comme indépendant). Si on veut également faire du bien commun ce n’est pas facile parce qu’Il faut du temps pour le bien commun, du temps pour gagner sa vie, et du temps pour sa famille. Au bout d’un moment, cela bloque. Mais aujourd’hui, grâce à l’automatisation permise par l’internet, que j’aie 50 ou 100 clients, cela ne change pas beaucoup mon temps de travail parce qu’ils regardent des vidéos que j’ai faites une fois et que je fais des webinaires collectifs pour répondre aux uns servent aux autres. Les aides individuelles sont du coup plus ponctuelles pour ceux qui ont vraiment besoin d’un conseil personnalisé ou d’être soutenu. Résultat des courses : ce que je gagne dépend du nombre de personnes que j’aide gratuitement parce qu’un tout petit pourcentage 1 ou 2 % vont être intéressées pour payer un accompagnement pas à pas et que les autres peuvent tout de même profiter de tous mes contenus gratuits pour avancer dans leurs projets. Ce modèle économique que l’on appelle infopreneur est arrivé en 2010 en France et comme innovateur, je suis juste un peu en retard en le mettant en œuvre seulement maintenant :-).
Une dernière question si tu avais quelques recommandations pour une personne qui souhaite développer un groupe coopératif quelles seraient-elles ?
La chose la plus importante c’est de ne pas rester seul. Ce qui est important c’est de rencontrer d’autres personnes qui elles aussi sont peux-être seules ou pas seules, de manière à se mettre en réseau avec d’autres personnes qui font cela. La meilleure façon d’apprendre c’est de rencontrer d’autres personnes. Cela me rappelle une petite histoire amusante mais qui montre combien petit à petit, on développe une compétence sans s’en rendre compte.
C’est l’histoire vraie d’une femme qui voulait vivre chez elle pour élever ses enfants et donc se libérer du travail salarié classique. Elle a décidé de concourir à un jeu qui aux États-Unis est un jeu télé où on pose des questions sur un thème que l’on choisit pour gagner l’argent. Afin d’avoir une chance d’être sélectionnée parmi tous les candidats potentiels, elle a décidé de choisir un thème le plus étonnante possible pour elle une femme menue, pas très grande : la boxe. Et puis elle a passé quelques années à s’intéresser au sujet. La première année elle s’est renseignée, la deuxième année elle a commencé à rencontrer quelques boxeurs et au bout de quatre ans, cinq ans, six ans elle a commencé à devenir avec son mari, amis avec des champion du monde de boxe etc. petit à petit, elle connaissait tout parfaitement. Elle avait développé une expertise sans s’en rendre compte, simplement parce qu’elle était passionnée, qu’elle n’était pas toute seule et qu’elle faisait des nouvelles rencontres tout le temps. A la fin, elle s’est présentée pour ce jeu TV. Évidemment quand les producteurs l’émission ont vu une petite femme qui proposait de répondre à des questions sur le thème de la boxe, ils ont dit oui, et cela été la première à arriver jusqu’au bout du jeu. Ainsi, elle a pu avoir suffisamment pour s’occuper de ses enfants. On développe une expertise incroyable, simplement en discutant avec les autres, pas simplement avec les gens les plus avancés. Au fur et à mesure que l’on rencontre des gens on en rencontre d’autres qui en connaissent d’autres, et ainsi de suite… Et plus on rencontre de personnes plus on trouve certaines qui ont des pistes pour résoudre nos difficultés.
Donc si j’avais un seul conseil… ce serait de ne jamais rester seul !