Interview de Mathilde Guiné, d’Outils Réseaux à l’innovation publique territoriale
« pour coopérer il faut être cohérent : s’appliquer ce que l’on prône ; visualiser les idées, être à l’écoute et y prendre plaisir »
Bonjour Mathilde est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Mathilde Guiné, je suis originaire de Nantes, j’habite et je travaille à Montpellier depuis 20 ans. Je suis actuellement fonctionnaire territoriale et travaille au CNFPT à Montpellier. J’ai auparavant travaillé dans le secteur associatif et en particulier au sein de Tela Botanica et d’Outils Réseaux où j’ai conçu et coordonné la mise en place des premières formations Animacoopet participé à l’organisation des premières rencontres Moustic [1] (Mise en Œuvre des Usages Sociaux des TICs).
Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots clés ?
Croisement ou transversalité, j’ai travaillé dans pas mal de secteurs et je trouve intéressant de dépasser la culture de l’entre-soi et de croiser des univers complètement différents. C’est comme ça que naît l’innovation parait-il !
La notion de territoire qui pour moi est un fil conducteur, ma première formation c’était géographe, je suis maintenant fonctionnaire territoriale, ce n’est pas anodin.
La pédagogie est un autre fil conducteur : expérimenter des méthodes pédagogiques innovantes dans les formations, explorer différents formats pédagogiques, s’adapter à des publics très divers...
Qu’est-ce qui a fait que dans ton histoire professionnelle ou personnelle tu te sois impliquée dans la coopération ?
Au début de ma vie professionnelle, je travaillais dans le secteur associatif où il y a par nature une culture de la transversalité, de la participation et la volonté de travailler ensemble... Parfois cela est plus affiché dans les discours que mis en pratique dans la réalité, mais c’est ce qui m’a attiré vers ce secteur, trop mal connu et valorisé qu’est l’économie sociale et solidaire.
Ensuite le vrai déclic viendra en 2003 avec les rencontres successives de Laurent Marseault (et mes tous premiers pas dans le web participatif : SPIP et wiki), puis de Daniel Mathieu (et la découverte du réseau Tela Botanica). Daniel a théorisé la manière dont le réseau de botanistes s’est constitué et développé, en s’inspirant des travaux, entre autres, de Jean-Michel Cornu. Le pouvoir du collectif, sa capacité à démultiplier les actions, à développer des projets pharaoniques en un temps record : Tela Botanica était une illustration vivante de ce que peut être l’intelligence collective. Bien que n’étant pas botaniste, cela me parlait et je me disais que cela pouvait être transposé ailleurs.
Avec Daniel Mathieu, j’ai aussi beaucoup appris de sa vision des relations partenariales. Plutôt que d’arriver avec uniquement la volonté de gagner quelque chose pour sa propre structure, on peut essayer de voir comment tout le monde pourrait y trouver son compte. Pour moi, ça a été aussi un déclic parce que dans les associations il y a souvent des comportements concurrentiels, avec la peur que l’on nous « pique » des idées, de se « faire avoir »... Cette manière de faire, ce parti-pris de la coopération, on peut la dupliquer dans beaucoup de domaines.
Est-ce que tu pourrais présenter un ou deux projets coopératifs auxquels tu as participé ?
Outils Réseaux et les formations aux outils coopératifs, dont Animacoop
Le plus emblématique est l’émergence d’Outils Réseaux. On a essayé d’avoir une cohérence entre le projet et notre fonctionnement en gardant une certaine ouverture, de la souplesse même si cela n’a pas toujours été évident. Il y avait dès le départ une volonté de partage des contenus qui étaient libérés avec des licences libres. C’est le projet coopératif le plus abouti auquel j’ai participé avec ces différences déclinaisons que ce soit Animacoop ou les rencontres Moustic. Et je trouve intéressant que ces projets vivent et s’enrichissent !
Au démarrage, ce sont plusieurs structures naturalistes et d’éducation à l’environnement (Tela Botanica, Ecologistes de l’Euzière, Ecole et Nature, GRAINE...) autours de Montpellier qui commencent à utiliser le potentiel des outils collaboratifs sur Internet. Un besoin émerge d’un accompagnement, à la fois sur le volet technique et sur le volet animation. L’été 2003, une première formation « animer des réseaux avec les outils collaboratifs » est ainsi co-organisée par Ecole et Nature et les Ecologistes de l’Euzière et animée par Laurent Marseault et David Delon. Et l’idée d’un pôle ressource émerge, Tela Botanica est désignée comme structure support. De mon côté, je préparais un diplôme universitaire en conception multimédia. J’intègre donc en septembre 2004 Tela Botanica dans le cadre d’un stage pour développer ce projet de centre ressources sur les outils et méthodes collaboratifs.
En décembre 2004, nous organisons la première rencontre « pratiques des réseaux : entre mythe et réalité », (ce n’était pas encore les rencontres Moustic) qui rassemble une trentaine de participants, au-delà du cercle des réseaux environnementaux. Nous avons senti qu’il y avait une demande importante, ce qui nous a amené à structurer le projet et à faire des demandes de financement, pour développer un programme de formations récurrentes tout au long de l’année. On a obtenu un financement FEDER et nous avons lancé un programme de formation, des stages courts, d’une journée et des stages un peu plus longs de trois jours pour aborder tous les aspects de l’animation de réseaux via les outils collaboratifs sur Internet. Nous avons constitué un collectif de formateurs issus de structures associées au projet, comme Laurent Marseault qui était aux écologistes de l’Euzières, Florian Schmitt du réseau Ecole et Nature, David Delon qui était informaticien à son compte et qui intervenait dans les réseaux d’éducation à l’environnement, tandis que j’étais salariée de Tela Botanica.
Le projet Outils-réseaux s’est tellement développé qu’il a pris beaucoup de place au sein de l’association Tela Botanica et le choix a été fait de l’extraire pour gagner en visibilité et en cohérence. Cela a pris un peu temps, on avait imaginé initialement un montage en Scop ou Scic et puis finalement c’est sous statut associatif qu’Outils Réseaux à été créé en 2008 [2], avec 5 salariés.
En 2009, un appel à projets de la DUI, Délégation aux Usages de l’Internet , proposait de financer des contenus à distance pour les animateurs d’espaces publics numériques. Ce financement a servi de déclencheur pour créer un dispositif de formation mixte (alternant séquences à distance, et séquences présencielles) : Animacoop. On avait auparavant déjà réalisé un inventaire pour répertorier les ressources, nos contenus de formation qui étaient un peu éparpillés, les identifier en termes de grains : un travail assez fastidieux mais qui a permis de faciliter la création d’Animacoop quand l’appel à projets de la DUI est arrivé. C’était le bon moment et le bon prétexte parce que l’on manquait de temps et de moyens pour se lancer dans le chantier de la formation à distance. Le financement obtenu a permis d’engager un travail de conception et d’associer d’autres partenaires comme le service internet et expression multimédia de ville de Brest où s’est déroulée la première formation en mars 2010||Voir l’article de présentation : « Formation-action : animer un projet collaboratif » qui s’adressait aux animateurs (multimédia, EPN, économie sociale et solidaire...) au pays de Brest ? qui souhaitaient améliorer leur pratique des outils multimédias collaboratifs ou qui avaient un projet territorial ou thématique sur le grill... l’envie de le mener à plusieurs, mais peu de disponibilité ?
Avec pour objectif : de maîtriser les tâches nécessaires à l’animation d’un projet coopératif : réfléchir collaborativement, animer une liste de discussion, animer une réunion (en présence, à distance), développer de la coopération au sein de groupes, mener une veille coopérative, identifier les partenaires et leurs liens, écrire et diffuser sur internet...
En 8 ans une quinzaine de formations concernant plus de 200 personnes avec un public élargi (collectivités, Telecom Bretagne ..) ont eu lieu à Brest, contribuant à constituer un terreau fertile ai développement de projets coopératifs et des communs.]] avec un financement de la ville pour un premier groupe d’animateurs multimédia et en parallèle un second groupe sur Montpellier. On a imaginé un parcours reprenant les différentes étapes de vie d’un réseau, telles que Daniel Mathieu les avait identifiées pour le réseau Tela Botanica, avec des contenus à explorer à distance, des ateliers orientés outils, des journées de regroupement sur le fond de la coopération où intervenait en particulier Jean-Michel Cornu et des travaux collectifs (ateliers de co-développement, co-écriture ..). On avait essayé d’aller assez loin dans l’expérimentation de dispositifs de formation à distance que l’on voulait souples et centrés sur l’apprenant, à la différence des plates-formes de formation à distance qui sont très structurées et un peu figées. A côté d’une plate-forme cœur de la formation, chaque apprenant avait son propre dispositif via un wiki qui était alimenté au fur et à mesure avec les contenus de formation. Cette organisation un peu lourde a maintenant été abandonnée.
Aujourd’hui la plupart des apprenants ont à leur disposition des outils numériques au sein de leur structure. En parallèle ce dispositif Animacoop a fait l’objet d’une étude de chercheurs canadiens et du travail d’observation et de recherche d’Elzbieta Sanojca. [3] Une difficulté a été le temps trop rapproché entre la conception et la mise en œuvre avec un manque de recul et aussi un collectif restreint pour la conception. Cette première version était loin de ce qui est produit à l’heure actuelle grâce à la rencontre et la synergie de tous les formateurs qui y participent, une formation qui a beaucoup gagné en puissance et en pertinence. Aujourd’hui avec l’expérience acquise et la création de l’ « archipel », le réseau des formations animacoop, la formation va beaucoup plus loin et toutes les petites déficiences du dispositif ont été comblées. On voit là que le collectif a vraiment son rôle en matière de conception. [4]
Moustic
En parallèle les premières rencontres Moustic ont eu lieu en mai 2005 mais dans un format différent de celui d’aujourd’hui. C’est parti de l’idée d’avoir au sein des réseaux de l’économie sociale et solidaire une rencontre similaire au « Carrefour des possibles » qu’organisait la Fing, la Fondation Internet Nouvelle Génération. Après un Carrefour des possibles à Montpellier, il nous était venu l’idée d’organiser quelque chose centré sur les usages non-marchands d’Internet et du numérique , avec Tela Botanica et quelques autres structures comme l’union des Scop, l’OUIet Michel Elie (Observatoire des Usages de l’Internet) ; c’est d’ailleurs lui qui a proposé ce nom de Moustic, acronyme pour Mise en Œuvre des Usages Sociaux des TICs. Le premier MOUSTIC s’est donc fait selon un format inspiré du Carrefour des possibles, avec la présentation de projet en quelques minutes. On a eu un beau succès à la fois en terme de projets présentés et de publics avec une salle comble à l’ECM Kawenga (Espace Culture Multimédia) qui était partenaire de l’événement et on a voulu reproduire cet événement tous les ans.
Dans les années 2006 à 2009 on a inventé différents formats. En 2007, les projets proposés ont été mis en regard de chercheurs qui proposaient différentes méthodes pour analyser le comportement des usagers face à un dispositif numérique et voir s’il répondait bien aux besoins. En janvier 2010, pour les 40 ans d’Internet, on a organisé une conférence en direct avec les inventeurs de l’Arpanet de l’époque, suivie d’un débat que je co-animait avec Michel Elie. On a eu aussi des rencontres avec des conférences plénières, avec Jean-Michel Cornu par exemple.
Ensuite, à partir de 2013, MOUSTIC s’est transformé avec une dimension plus nationale.
Le CNFPT est une grosse structure de formation pour les personnels territoriaux qui évolue en prenant en compte l’innovation pédagogique et les pratique collaboratives, peux-tu nous en dire quelques mots de ton point de vue ?
Le CNFPT s’est engagé dans un vaste mouvement de modernisation de ses méthodes pédagogiques, avec l’introduction du numérique. Dans les préparations concours il y avait déjà la formation à distance mais le virage s’est surtout accéléré ces dernières années (2017 - 2018). Tous les publics ne sont pas touchés, les cadres et les personnes travaillant dans les bureaux sont davantage concernés. Dans tous les cas, le présentiel n’est pas supprimé, au contraire : l’idée est de profiter mieux de ce temps où les stagiaires sont ensemble, en l’ayant préparé en amont (en recueillant les attentes des stagiaires, en leur donnant un socle minimal de connaissances pour qu’ils arrivent à peu près tous avec les bases) et en prolongeant ses effets suite à la formation (permettre aux stagiaires de continuer à échanger ensemble et avec l’intervenant grâce à des outils collaboratifs). De nombreuses formations à distance ont été déployées, mais il s’agit d’un premier jet : il faut désormais mener un travail fin d’évaluation, améliorer les ressources, les rendre plus digestes, plus facilement assimilables, avec des vidéos, des images, des infographies, il faut aussi que l’on perfectionne les scénarii pédagogiques... tout cela est en cours.
A côté de ce volet formation à distance classique , des MOOC ont été déployés qui permettent d’offrir plus de facilité en matière d’inscription pour les agents territoriaux, puisque l’inscription n’est pas soumise à une validation par la hiérarchie. Par ailleurs, les MOOC permettent d’ouvrir aussi nos contenus à d’autres publics : les thèmes que l’on porte intéressent potentiellement d’autres publics : des agents du service public hors fonction territoriale, des étudiants ou des salariés de structures privées qui sont en lien avec les collectivités ou qui envisagent de passer des concours pour intégrer la fonction publique... Les MOOC permettent de drainer un public plus large.
Ensuite il il y a d’autres dispositifs comme les communautés métier qui sont des réseaux collaboratifs dans tous les domaines de l’action publique territoriale. Ces communautés ne sont pas non plus réservées aux agents publics territoriaux. Cela permet d’échanger, de réaliser un travail de veille et de mettre à disposition des contenus de référence sur certains sujets, par exemple les changements réglementaires ou juridiques, de partager la publication d’analyse de ces textes réglementaires... On a aussi possibilité de créer des groupes de travail. Par exemple, sur le thème de l’habitat, en région Occitanie, on a créé un réseau regroupant les agents territoriaux et les agents de l’Etat. On a organisé des journées d’actualité sur le sujet. L’espace collaboratif fait le lien entre les différents événementiels programmés dans l’année.
Et après il y a tout le champ de l’innovation publique territoriale. Le CNFPT organise début juillet des universités de l’innovation publique territoriale. En 2016 et 2017, elles ont eu lieu à Cluny et l’an dernier en 2018 les journées ont été organisées sur plusieurs sites : Cluny, Aix en Provence, Rennes, Strasbourg, La Réunion, La Martinique. En 2019, encore plus de sites devraient être concernés. Ces rencontres sont construites sur un mode collaboratif dans une démarche de co-design territorial et de co construction autour de défis, c’est-à-dire de projets qui ne sont pas encore aboutis. Il ne s’agit pas de valoriser des projets qui seraient déjà réalisés, mais de donner un coup d’accélérateur à des projets en cours d’élaboration. Actuellement, on est en pleine remontée de défis pour l’édition 2019.
N’y aurait-il pas un intérêt à croiser l’archipel des formations autour de la coopération plutôt centrées sur l’animation et de réseau et la vie d’un projet collaboratif et les démarches d’innovation publique plus centrées sur la créativité et le co design ?
C’est une très bonne piste, il y a effectivement des choses à inventer, des rapprochements entre l’archipel Animacoop et nos services qui s’occupe de l’innovation.
Les MOOC du CNFPT sont placés dans une licence qui en permet la réutilisation sous certaines conditions (CC by nc nd)6, qu’en est-il des autres supports de formation ?
C’est quelque chose qui commence à être évoqué. Il y a eu des webinaires sur l’usage des licences Creative Commons organisés par la coopérative pédagogique, c’est une de ces communautés métier dont je parlais tout à l’heure qui propose chaque semaine une conférence en ligne dont l’accès est ouvert. Mais pour l’instant nos contenus de formation sont acquis par le CNFPT et ne sont pas librement réutilisables. Il faut convaincre, lever les craintes des différents protagonistes.
Qu’est-ce qui te semble difficile dans la coopération ou l’animation d’un projet coopératif ?
Comme il y a un réflexe naturel de coopération il y a aussi un réflexe naturel d’égoïsme à l’échelle de l’individu comme à l’échelle des structures. C’est une peur de se faire déposséder Comment ne pas me « faire avoir » par l’autre en face ?
Comment faire pour que les deux s’y retrouvent dans une logique « gagnant gagnant » ?
Il faut aussi prendre en compte l’histoire, c’est pour cela que je rappelais celle d’Outils-réseaux et d’Animacoop, sinon on risque de reboucler sur des erreurs que l’on a faites. Il ne faut pas oublier l’histoire des collectifs, les rendre visibles et s’appuyer dessus pour pouvoir construire l’avenir et le futur.
Pour coopérer il faut beaucoup de souplesse et d’agilité. Dans une structure institutionnelle, ce n’est pas forcément compatible. Surtout qu’il y a souvent « le réflexe parapluie », pour se préserver de tout ce qui pourrait nous tomber dessus. Ces parapluies multiples et la lourdeur des procédures nous font parfois perdre le sens de notre action. Les élus et managers ont un rôle à jouer : ils peuvent donner un cap qui permette la coopération.
Et justement qu’est-ce qui qui selon toi peut faciliter la coopération ?
Je suis sensible à la cohérence, il est primordial de s’appliquer à soi-même ce que l’on prône. On ne peut pas porter un discours et agir autrement.
Et aussi comment représenter les idées, le côté visualisation. Dans le champ des politiques territoriales, les sujets sont complexes : il faut les rendre plus lisibles, plus visibles. On est aujourd’hui majoritairement dans une culture du texte, de l’écrit. On pourrait gagner en compréhension avec des outils de facilitation graphique. Par exemple l’agence d’urbanisme de Dunkerque a fait tout un travail sur les cartes qui permettent de visualiser les flux d’énergie : qui produit ? qui consomme ? qui achète ? C’est assez impressionnant, avec des cartes qui font plusieurs mètres. Ces outils sont de véritable aide à la décision : ils permettent de bien comprendre les enjeux et de mettre l’accent sur là où il y a des problèmes.
Et après il y a cette notion de plaisir qui a été citée dans d’autres interviews, dans les collectifs qui fonctionnent bien, il y a de la convivialité.
Il faut aussi écouter chacun, ce n’est pas facile surtout dans les grands groupes mais c’est important que chaque prise de parole soit écoutée et éviter que ce soit seulement ceux qui ont la plus grande capacité à s’exprimer qui prennent la parole, être attentifs à avoir tous les points de vue.
Est-ce qu’il y a des lectures ou des personnes qui t’ont inspiré sur ce champ de la coopération ?
J’ai effectivement cité Jean-Michel Cornu et Daniel Mathieu.
Sur la formation à distance, j’ai aussi beaucoup lu et regardé ce que faisait Marcel Lebrun qui est très accessible et très pragmatique.
Comme je m’intéresse aux questions d’innovation dans le secteur public il y a le travail de la 27e région (« Un laboratoire pour transformer les politiques publiques ») qui est à la fois très pointu et très accessible avec beaucoup d’humo
Et puis dernièrement j’ai découvert le guide sur la facilitation de Lisodeune Scop en Languedoc-Roussillon qui a beaucoup travaillé sur les méthodes de concertation. Cet ouvrage, librement téléchargeable, s’appuie sur leur expérience et propose pas mal d’idées de pistes de réflexion pour faciliter la participation.