commission "technologies de l’information et de la communication" du Pays de Brest
réunion du 7 juin 2002
Présents
– Pierre Maille, Président du Conseil Général, vice-président à la Communauté Urbaine
chargé du Pays de Brest
– Michel Briand – adjoint au maire de la ville de Brest chargé des N.T.I.C.
– Saint Thonan : Anne-Marie Le Roux, Adjoint au Maire
– Loperhet : Maryvonne Troël, adjoint au maire
– Bohars : Georges Léon, Adjoint au Maire
– Guilers : Michel Billet
– Brélès : Francis Jaouen, Pascal Bleuze
– Plougastel Daoulas : Patricia Hénaff, Adjoint au Maire et Véronique Moureaux
– Brest : Alain Gourret
– Brest : Michaèle Le Bars – association des Communautés du Pays de Brest
– Brest : Julie Leclert, Conseil régional, dispositif cybercommune
– Lanildut : Jean-Noël Briant, Marie-Pierre Bellot, adjoints au maire
– Daoulas : Laurent Weber
– Plougonvelin : Michèle Carpier
– Dirinon : Nathalie Lars
– Plouider : David Salaun
– Loperhet : Matthieu Roudaut, accompagnateur NTIC
– Saint Divy : Jacques Cozian, Maire
– Plourin : Albert Le Gall, conseiller municipal
– Saint Pabu : Loïc Guéganton, adjoint au maire
– Le Conquet : Bruno Bergot, animateur multimédia
– Ville de Brest et Communauté Urbaine : Florence Morvan, David Goutheret,Monique Montanari - démocratie locale, citoyenneté et nouvelles technologies
Excusés
– Le Conquet : Xavier Jean, Adjoint au maire
– La Roche Maurice : Martine Roulleau, Adjoint et Jean-Marc Jézéquel, animateur cybercommune
– Michel Le Goff, Conseiller Général délégué aux NTIC,
Introduction
En introduction Michel Briand souhaite la bienvenue à tous les participants et les remercie d’être présents à la réunion. Il rappelle l’ordre du jour :
1. Mise en place du centre de ressources coopératif sur l’accès public.
Ce projet a été présenté à la commission aménagement de l’Association du Pays de Brest et fait actuellement l’objet de demandes de co-financement. Il s’agit aujourd’hui de faire le point sur l’avancement du dossier et de discuter du suivi du projet ainsi que de la mise en place à la rentrée d’un comité de pilotage.
Du point de vue administratif le dossier a été adressé à toutes les cybercommunes et les membres du groupe de travail vont prendre contact avec les responsables afin d’obtenir leur avis sur le centre de ressources. Cette démarche permettra de voir la capacité des cybercommunes à intégrer le projet. Les quelques contacts pris par Julie Leclert sont positifs.
Les demandes de financement auprès du Conseil régional, du Conseil Général du Finistère, de l’Etat-Région, ainsi que la participation à l’appel à projets DATAR vont être lancées. La période de l’été doit permettre de recevoir toutes les remarques concernant le Centre de ressources coopératif pour l’accès public à Internet et au multimédia au Pays de Brest. A l’issue de ces démarches, la phase de démarrage du centre de ressources va être lancée.
A la question concernant le financement du centre de ressources par les communes intéressées, Michel Briand répond que l’adhésion demandée est très symbolique, et dans tous les cas, sera en fonction de la taille de la commune. L’intégration des communes sera d’autant plus facile qu’il y aura quelque chose à montrer.
Afin de faire vivre le Centre de ressources coopératif pour l’accès public à Internet et au multimédia au Pays de Brest, Michel Briand propose la mise en place d’un comité de pilotage qui se réunirait deux à trois fois par an.
L’animateur de Plouider signale que des petites communes craignent que le centre de ressources reste brestois. Michel Briand le rassure en indiquant que, pour le prêt de matériel par exemple, il y aura du prêt de matériel centralisé sur Brest mais également du prêt de matériel décentralisé sur le Pays.
2. Appel à projets "Les usages du multimédia et d’Internet".
http://www.mairie-brest.fr/cnt/appe...
Depuis deux ans, la ville de Brest lance un appel à projets. Il est proposé de l’élargir au Pays de Brest en sollicitant des compléments de financement (département, région, état). Un appel à projet permet de dynamiser la créativité et de soutenir les initiatives locales, en complément des services aux habitants (portails) et de la mise en réseau (centre de ressources, réseau des écoles ..).
Cet appel à projets est réalisé sur le modèle de l’appel à projets de la Fondation de France. Il concerne les associations à but non lucratif, les groupes ou particuliers présentant un projet supporté par une association ou une structure locale (école…). Une demande de financement complémentaire sera déposée auprès du conseil général pour les dossiers émanant du Pays de Brest.
Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au mois de septembre. Le jury pourrait délibérer fin septembre.
3. Proposition de travail sur un portail éducatif et la mise en réseau des écoles.
Un portail éducation est actuellement en cours de réalisation à la ville de Brest. Il est proposé d’élargir ce portail, à partir de septembre, à toutes les écoles du Pays de Brest. Sur le modèle du centre de ressources pour l’accès public il est proposé de constituer un groupe de travail sur la mise en réseau des écoles et les projets éducatifs.
Michel Briand rappelle le fonctionnement sur Brest. La mise en réseau des écoles sur Brest a démarré en 1996. En 2002 les 36 écoles élémentaires de la ville ont développé leur site. Quelques écoles spécialisées, collèges ou lycées y sont également rattachés. La première phase expérimentale (5 à 7 ordinateurs par école) de la mise en réseau local de l’ensemble des écoles élémentaires est aujourd’hui terminée. Cette opération est arrêtée en partenariat avec les représentants de l’éducation nationale et mise en œuvre par les intervenants du CDDP et en collaboration étroite avec le service municipal "gestion des écoles" et a été réalisée pour un moindre coût par école. Il y a 250 classes et deux micros par classe. Une convention avec le Centre Départemental de Documentation Pédagogique est signée afin qu’il en assure la maintenance.
Alain Gourret explique qu’il intervient déjà sur le Pays de Brest et constate que l’on retrouve les mêmes besoins que sur Brest.
Dirinon : Il existe plus de deux ordinateurs par classe à l’école publique et privée. La volonté de les mettre en réseau existe à l’école publique.
Laurent Weber : Le B2i Ki. Dès la rentrée prochaine le B2I (Brevet informatique et Internet) fera partie intégrante du programme du cours moyen. A Daoulas nous mettons en place l’informatisation de l’école au cours de l’été, mais pour seulement un poste connecté par classe, évolutif à deux postes, complété par un poste "déclassé" non connecté (configurations-types sur un réseau en "poste à poste" pour maintenance et réparation facilitée, suite à un conseil du CLDP de Brest). Notre espace cybercommune permettra le travail en groupes, avec l’accompagnement de notre animateur multimédia. Cette année, nous avons d’ailleurs accueilli une classe de la commune voisine à raison de 2x1h30 par mois au 2e semestre. La commune en question informatise aussi son école. De fait, la reconduction de cette coopération n’est pas sûre. Mais c’est une solution tout à fait possible, avec conventionnement des deux communes pour le financement de l’ action (12 abonnements et 6 comptes de connexion pour un groupe de 12 ou plus, le temps de connexion étant facturé en fin d’année). Mais cela impose que l’action soit mise en place en tout début d’année avec accord de l’ inspection d’académie du Finistère. La réflexion sur l’informatisation des écoles et la coopération dans ce cadre implique de réfléchir au préalable avec les parties concernées et de dégager des moyens (transport, participations diverses). A la suite de la circulaire LANG, le développement de l’informatique à l’école va être conséquent dès la rentrée prochaine. La pratique des enseignants en terme de communication interne à l’éducation nationale est déjà importante (60% de l’info interne passe par le net au niveau des académies, nous a dit l’inspectrice de Landerneau). L’inspection d’académie a mis en place depuis plusieurs années un programme de mise à disposition de matériel, en priorité pour les établissements mal ou non équipés (au titre du chapitre 67-83 Ministère Education Nationale). En 2001, environ 80 machines ont été installés au niveau du Finistère. La demande était à formuler en même temps que la demande de crédits FNADT en mai dernier, mais il est possible que ce soit reconduit l’an prochain (sauf le FNADT). Les usages pédagogiques vont donc se développer (des activités en maternelle ont déjà été référencées). Un accompagnement est également mis en place avec le soutien du CLDP de Brest pour notre territoire."
Alain Gourret souhaite que les pratiques soient mutualisées et mises en commun.
A Bohars, l’école fonctionne avec la cybercommune.
Saint Divy : Chaque classe de l’école publique et de l’école privée est équipée d’un ordinateur.
Saint Thonan : la commune est devenue récemment cybercommune et fonctionne avec un animateur. L’école est effectivement attentive à l’apport de la cybercommune mais pour l’instant rien n’est fait.
Loperhet : la commune devient cybercommune cette semaine et la première opération est l’installation du cyberespace (problème de locaux). Les écoles possèdent un équipement différent dans chaque classe. Il y a également le projet de les mettre en réseau.
Plougastel Daoulas : la mise en réseau est une opération qui a un coût très élevé.
Brélès : l’école privée est équipée depuis 4 ans. 5 ordinateurs plus un accès à Internet mais n’est pas en réseau.
Plougonvelin : l’école n’est pas équipée en réseau.
Lanildut : l’école est en rénovation. Il y a un accès Internet au niveau de l’école. Une réflexion va être menée par rapport à l’appel à projets.
Plouider : l’école se déplace à la cybercommune pour s’initier à l’Internet.
Guilers est cybercommune. Les écoles sont en pleine modernisation. Pour l’instant il n’existe pas de mise en réseau.
Plourin : l’école et la cybercommune sont voisines. Il y a plus d’un ordinateur par classe. D’autre part, les classes se rendent à la cybercommune un jour par semaine pour l’Internet et le Multimédia.
Saint Pabu : l’école publique possède deux ordinateurs pour 3 classes.
Autre remarque concernant la législation sur les sites. Plouider signale qu’il faut éviter de mettre des photos de classe sur le site Internet de l’école. Michel Briand informe les participants que des documentations existent sur le sujet.
Michel Briand propose de mettre en place un groupe de travail en septembre avec le soutien du CDDP. Cela correspond à quelques réunions afin d’élaborer un projet de mise en réseau.